Une partie des lauréats est accompagnée du général de brigade Toungue Elias et d’autres officiers supérieurs. Faste et solennité, puis bonheur et festivités. Toutes les personnes présentes à la cérémonie de remise solennelle des parchemins aux élèves sous-officiers qui ont réussi les épreuves du Certificat d’aptitude technique N°2 service général ont pu ressentir le mélange d’émotions et de prestige. Le général de brigade Toungue Elias, commandant de la Première région de gendarmerie, représentant le secrétaire d’État auprès du ministre de la Défense, chargé de la Gendarmerie nationale, a présidé cette cérémonie dans la cour du camp Yeyap Mousa, une des bases de la Gendarmerie nationale à Yaoundé.
Les attestations remise vendredi dernier sont le résultat d’un stage de 6 mois où les étudiants ont acquis des connaissances approfondies en formation générale, en maintien de l’ordre public, en police judiciaire, en commandement dans la gendarmerie, en lutte anti-terroriste et en conduite d’enquêtes, entre autres. Les nouveaux sous-officiers ont également participé à des activités parallèles pendant cet internat, comme les opérations de sécurité et de nettoyage de certains quartiers de Yaoundé. D’autres ont également intégré les forces de l’ordre qui ont assuré le maintien de l’ordre lors des festivités de fin d’année 2023. Leur participation au défilé civil et militaire du 20 mai, célébration de l’Unité nationale, a été l’apothéose.
Le colonel Engozo’o Sylvain garde principalement en mémoire les graves blessures subies par certains aspirants sous-officiers. Cependant, tout cela était indispensable, car il est indéniable que les apprenants ont reçu un niveau élevé d’enseignements à la fois théoriques et pratiques, ce qui a conduit le lieutenant-colonel Louis Charles Boum Mbadi, directeur des études, à déclarer qu’ils sont désormais «aptes à mener un groupe au combat dans le cadre des opérations antiterroristes et dans le cadre des opérations ordinaires de défense du territoire».
Le lieutenant-colonel Ben Bayiha Bayag, qui est également le commandant de l’Ecole des sous-Officiers, a partagé lors de son discours de circonstance que 1 054 élèves sous-officiers ont été acceptés en stage, 1 031 ont réellement participé, 6 ont déserté et 9 autres ont été exclus pour indiscipline. Pour compléter les résultats, le lieutenant-colonel Louis Charles Boum Mbadi a mentionné que «parmi les 1017 élèves sous-officiers qui ont participé à l’examen final, seuls 1013 ont obtenu une moyenne supérieure ou égale à 10/20, ce qui représente un taux de réussite de 99,60 % ».
Deux gendarmes ont fait preuve d’une grande distinction lors de ce stage. C’est Donal Nkouonden Tsimi, gendarme major, qui a obtenu le grade de major de la 41ème cuvée du Certificat d’aptitude technique N°2 Service Général, accompagné de Tania Baz Nguinda, gendarme major. Le sous-officier joue un rôle essentiel en tant que pilier, la résistance de toute armée. Il s’agit numériquement de la plus grande catégorie de personnel. Elle est chargée de s’assurer de l’accomplissement du plus grand nombre de tâches. En cas de bon travail des sous-officiers, l’armée se porte bien. «Je vous demande de faire preuve de responsabilité en tant que collaborateurs», a déclaré le général de brigade Toungue Elias lors de son discours aux lauréats.