La deuxième phase de correction du BAC Algérie 2024 touche à sa fin, laissant entrevoir un taux de réussite supérieur à 52%, en hausse par rapport à l’année dernière. Les filières scientifiques brillent particulièrement avec des notes “excellentes” enregistrées dans plusieurs centres de correction, notamment en Mathématiques, Math-techniques et Sciences expérimentales. Des notes exceptionnelles allant jusqu’à 19 sur 20 ont même été recensées en mathématiques pour la filière Sciences expérimentales.
Cependant, des disparités importantes entre les notes des deux premières corrections ont été constatées, créant des écarts significatifs dans les moyennes des candidats. Cette situation pourrait nécessiter une troisième voire une quatrième correction pour certains cas, afin de garantir l’équité et la transparence du processus d’évaluation.
Face à ces disparités, les correcteurs envisagent une quatrième correction comme étape décisive pour ajuster les moyennes finales. Ce recours à une mesure exceptionnelle sera appliqué en cas d’écarts significatifs entre les notes des candidats, notamment pour ceux ayant obtenu de bonnes notes et moyennes pendant l’année scolaire mais dont les résultats au baccalauréat sont inférieurs de 8 points ou plus.
Si les filières scientifiques dominent en termes de résultats, les filières littéraires accusent un certain retard. De nombreux candidats n’ont pas atteint la moyenne générale, même dans des matières comme l’éducation islamique, l’histoire et la géographie. Les notes des candidats libres sont jugées “catastrophiques” dans la plupart des matières par rapport à l’année dernière.
La troisième phase de correction, qui débutera dans les prochains jours, permettra d’affiner les résultats et de garantir une évaluation équitable de tous les candidats. Les correcteurs se mobilisent pour mener à bien cette étape cruciale et assurer la transparence du processus d’examen.
En résumé, le baccalauréat 2024 se dessine avec des résultats prometteurs, mais des disparités notables entre les filières et les candidats. La mise en place d’une troisième voire quatrième correction pour certains cas vise à garantir l’équité et la transparence du processus d’évaluation. Les correcteurs restent mobilisés pour assurer la réussite de cette session d’examen.