Les frais d’authentification des diplômes académiques au Cameroun suscite l’indignation. Une récente note de service de l’Université de Yaoundé II, instaurant des frais pour l’authentification des documents académiques, a provoqué un tollé. Des voix s’élèvent pour dénoncer une mesure discriminatoire et marginalisante, qui risque de pénaliser les étudiants les plus démunis.
Cette décision, prise en application d’une résolution du Conseil d’administration, a été vivement critiquée. Certains craignent qu’elle ne transforme l’université publique en un lieu de pratiques cupides, où l’accès à l’éducation serait conditionné par des moyens financiers.
Les conséquences de cette mesure pourraient être dramatiques pour de nombreux jeunes diplômés, déjà confrontés à des difficultés d’insertion professionnelle. Sans authentification de leurs diplômes, ils pourraient se voir refuser des opportunités d’emploi, de concours ou de bourses.
Cette situation est d’autant plus préoccupante que le taux de chômage des diplômés de l’enseignement supérieur est déjà alarmant au Cameroun. La nouvelle taxe risque d’aggraver cette précarité, en particulier pour les étudiants issus de milieux défavorisés.
Des appels ont été lancés pour que cette décision soit rapportée et que le Conseil d’administration soit rappelé à l’ordre. Il est urgent de trouver des solutions qui garantissent l’égalité des chances et l’accès à l’éducation pour tous, sans discrimination financière.
Monsieur le Ministre d’Etat,
Je reste convaincu, connaissant votre intelligence vive de même que votre grande dextérité politique, que vous agirez en patriote, en vraie homme d’Etat pétri de l’esprit de MEDIATION SOCIALE, pour réexaminer cette affaire, car c’est vraiment une affaire. Déjà quand c’est gratuit, on paye, et si on institue le payement, on payera deux fois, corruption et inertie obligent
Dans l’attente, je saisis l’occasion pour renouveler à votre excellence, ma très haute et fraternelle considération./.
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