La menace qui pèse sur la vente du Bôme François au Cameroun est une situation préoccupante, car elle met en péril plus de 3 500 emplois directs et indirects. Le Bôme François, symbole de l’industrie camerounaise, joue un rôle crucial dans l’économie locale et nationale.
Le 21 mai 2024, le ministre de la Santé Publique a demandé à François Desiré Ekouma Ananga, le fondateur de l’entreprise «François Santé», de mettre fin à la production et à la vente de son produit phare, «Bôme François». Le même document indique que cette mesure sera valable jusqu’à ce que « l’usine de fabrication de cette pommade soit conforme et régulée techniquement et administrativement, ainsi que son circuit de distribution ».
La suspension de la production et de la vente de “Bôme François” suite à une décision du ministère de la Santé Publique a des répercussions importantes sur les 3500 distributeurs qui en dépendent financièrement. Ces derniers, qui percevaient 40% des bénéfices, se retrouvent sans source de revenus et espèrent une résolution rapide de la situation.
Le promoteur de “Bôme François”, François Ekouma, s’efforce de se conformer aux normes exigées en restructurant le mode de distribution et en formant les distributeurs pour qu’ils deviennent des délégués médicaux. Il assure également que l’ancien stock pourra être écoulé pour limiter les pertes financières.
Malgré cette suspension, François Ekouma reste confiant quant à l’avenir de son produit, qui a connu un grand succès depuis son lancement il y a 3 ans, notamment pendant la période de covid-19. Il affirme que le seul défaut de ses produits réside dans l’étiquetage qui n’est pas suffisamment explicite sur la composition et le dosage.