Les examens scolaires en Guinée, de l’entrée en 7ème année au baccalauréat, viennent de s’achever sur un goût amer. Un constat alarmant de fraude généralisée et de laisser-aller met en lumière les défaillances du système éducatif guinéen.
Un manque de leadership et de rigueur
L’incapacité du Ministère de l’Éducation à mettre en place des mesures adéquates et des stratégies professionnelles est pointée du doigt. La dédramatisation des examens, la surveillance négligée, le manque de rigueur des délégués et des agents de sécurité ont créé un climat propice à la tricherie. Le contraste avec les pratiques plus rigoureuses du ministre précédent est saisissant.
La responsabilité des surveillants et l’utilisation des téléphones
Le laisser-aller des surveillants, qui ont fermé les yeux sur les pratiques malhonnêtes des élèves, est également mis en cause. L’utilisation des téléphones portables, malgré leur interdiction, a permis à de nombreux apprenants d’obtenir des réponses et de compromettre l’équité des examens.
Un appel à la prise de conscience et à la responsabilité
Face à ce constat alarmant, un appel à la prise de conscience et à la responsabilité est lancé. Il est urgent de renforcer les systèmes de surveillance, d’améliorer les mesures de sécurité et de sensibiliser tous les acteurs impliqués à l’importance de l’intégrité des examens.
L’éducation, un enjeu national
La tricherie lors des examens est un obstacle majeur à la construction d’un système éducatif solide et équitable. Il est temps de prendre des mesures concrètes pour remédier à ce fléau et garantir l’avenir de la jeunesse guinéenne. Car, comme le dit l’adage, “tant vaut l’éducation, tant vaut la Nation”.